Skip to main content

Couverture acadienne

Public Submission
Place
l’Ile-du-Prince-Édouard
Date
Vers la fin des années 1940 (le dessus) et vers 1880 (la doublure)
DIMENSIONS in centimetres
175 x 162
Materials & techniques
Dessus: retailles de vêtements usagés en lainage; doublure: coton, trame de laine de défaisure; tissée à la main
Credit
Dessus: Marie-Anne (Cormier) Richard de Mont Carmel et sa fille aînée Marguerite Richard; doublure: la grand-mère de Marguerite Richard
ID
Le musée acadien de l’Université de Moncton, 1988.11
Cette couverture raconte l’histoire matérielle du peuple acadien.

Dès le début de l’arrivée des Acadiens et des Acadiennes, on pense que la plupart de leur textile fut confectionné à partir du chanvre et du lin qu’ils faisaient pousser et de la laine de leurs brebis. On y retrouve d’excellents exemples de couvertures tissées et piquées dans la collection du musée acadien de l’Université de Moncton. Les vêtements usagés étaient souvent utilisés pour le dessus de la couverture tandis qu’on réutilisait la couverture tissée comme doublure ou à l’intérieur de la couverture comme de la ouate. A partir de cette couverture (1988.11) on en apprend aussi d’avantage sur l’aspect social, psychologique, environmental, artistique et traditionnel de ce peuple.

Souvent les Acadiens et les Acadiennes se réunissaient pour accomplir des grosses tâches et appelaient cela un frolic ou une corvée. C’était un travail fait dans le but de s’entraider. Assez souvent, les couvertures se faisaient de cette façon. Pour les ‘piqueuses de couvertes’ c’était également une façon de se partager les dernières nouvelles et de socialiser. L’aspect psychologique d’entreprendre une pareille tâche permettait aux individus de mettre en valeur leurs talents, et même d’approfondir leurs résolution de problème. Il y avait aussi un respect pour l’empreinte environementale par le fait que tout textile était recyclé, y inclus les sacs de farines, sels et sucre ainsi que les retailles de tissus envoyés par la parenté des régions plus lointaines. L’aspect artistique était encore plus dévelopé quand l’artisane devait, à partir des limites de matériel disponible, y arriver à un design tout nouveau. Le patron était conçu d’après le matériel disponible.

Cette couverture est un excellent exemple de tradition car le témoignage du donateur indique bien que la couverture fut confectionnée par la mère et sa fille, donc transmission de tradition.
Submit a related artifact
Share to Facebook Share to Twitter Share to Pinterest Email More...

Main sponsors

  • Logo of the Imperial Oil Foundation with accompanying characteristic oval 'Esso' symbol.

Institutional partners